tag:blogger.com,1999:blog-58330597184892499602024-03-21T20:19:24.410-04:00Ça ne va pas se passer comme ça ;-) !Un peu de tout, beaucoup de petits riens. Bien sûr Israël et mes questions existentielles...Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.comBlogger36125tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-19987667351500436182009-10-27T15:45:00.004-04:002009-10-27T15:58:43.830-04:00Pour comprendre les relations US/Israël et le problème iranienUne analyse, superbe, sobre, documentée et sans concession pour comprendre les rapports ambigus entre les États-unis et Israël et les enjeux du nucléaire iranien.<br /><br /><a href="http://www.slate.fr/story/3825/israel-bombardera-iran-programme-nucl%C3%A9aire-dissuasion">http://www.slate.fr/story/3825/israel-bombardera-iran-programme-nucl%C3%A9aire-dissuasion</a><br /><br />En plus, pour une fois, même les commentaires sont intelligents et dépassent la réaction émotive primaire pour réfléchir et analyser le problème sous un angle géoplitique.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-45104706184204427962009-01-01T07:51:00.006-05:002009-01-01T08:35:00.854-05:00Le Hamas est en train de souder une coalitionAlors que le ton monte entre le Hamas et l'axe Egypte-Palestine. Il semble de plus en plus clair que l'action israélienne s'est faite en collaboration avec l'Egypte et le gouvernement Abbas.<br /><br />Comme lors de la guerre du Liban, alors que les médias arabes crient au massacre, d'autres messages officiels semi officiel de gouvernement arabes dits "modérés" soutiennent les actions d'Israël qui, en entrant en conflit ouvert avec le Hamas et hier avec le Hezbollah, mine les efforts des islamistes dans la région et endigue pour un temps l'influence de l'Iran.<br /><br />Le Hamas est de moins en moins dupe et le Hezbollah, en appelant à la révolte contre le gouvernement de Moubarak, a laissé clairement tombé le masque.<br /><br />Du côté de l'OLP les médias palestininens, aux ordres du pouvoir, fustigent le Hamas de façon de plus en plus virulente :<br /><br /><blockquote><p>Abdallah Awwad, chroniqueur au quotidien palestinien Al-Ayyam, a dénoncé les tentatives du Hamas pour être à la fois au gouvernement et à la résistance :<br />"Les incursions israéliennes menées après 2000 [pendant l'Intifada Al-Aqsa] et la destruction des quartiers généraux de l'OLP ont suffi pour prouver l'impossibilité d'être à la fois au gouvernement et à la résistance (…) Nous payons le prix de la stupidité et de l'amour pathologique du pouvoir, fait uniquement de slogans creux. [Il faut choisir entre] être au gouvernement ou à la résistance. Quand les deux se mélangent, la puissance d'occupation bénéficie de cibles faciles (…) L'exemple de la destruction des quartiers généraux de l'OLP dans la bande de Gaza pendant l'Intifada aurait du suffire (…) Ce qui est arrivé à Gaza prouve que la leçon n'a pas été apprise. Au lieu de disparaître sous terre, ]attitude[ élémentaire pour toute résistance, les membres du Hamas sont restés exposés (…) Cette formule [auto-]destructrice découlait de la croyance que l'occupation n'oserait pas perpétrer une offensive sanglante contre Gaza." Source <a href="http://www.blogger.com/www.memri.org">Memri</a><br /></p></blockquote><br />Même en Israël les Bédouins (historiquement proche du mouvement sioniste) qui ont ces dernières années maintes fois manifesté leur inconfort avec les actions israéliennes contre les Palestiniens <a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1230733120456&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull">maudissent le Hamas </a>qui détruit leur voisinage dans le Négev.<br /><br /><p>Il est encore trop tôt pour savoir comment Gaza sera après l'offensive terrestre (qui tarde à cause du mauvais temps), mais il serait possible de voir l'OLP soutenu par l'armée egyptienne entrer à Gaza après le vacuum politique créer par les Israéliens. Les hommes de l'OLP, entraînés et équipé par les Américains et les Israéliens, seront peut-être capables cette fois-ci de tenir le terrain et empêcher le Hamas ou d'autres groupes terroristes d'agir impunément en attaquant Israël.<br /><br />La Palestine serait de nouveau réunie sous une seule autorité et les pourparlers de paix pourront repartir. Il sera certainement difficile à la population palestinienne, conditionnée par les discours jusque-boutiste d'accepter les compromis territoriaux mais une vrai chance peut s'ouvrir pour eux. Un vote populaire dans les deux pays sera nécessaire pour valider un quelconque accord. </p><p>On dirait que je suis devenu un grand naïf...<br /></p>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-26324083526585285832008-12-28T11:19:00.004-05:002009-01-01T07:51:51.249-05:00"Ask the party that controls Gaza."Voilà la réponse du Ministre des affaires étrangères Egyptien lorsqu'on lui a demandé la partie qu'il faut blâmer pour la situation à Gaza.<br /><br />Mahmoud Abbas a aussi clairement donné son <a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1230456495581&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull">opinion</a> durant la conférence de presse commune avec le ministre egyptien des affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit:<br /><blockquote>"Hamas could have prevented the massacre in the Gaza Strip"... "We spoke to them and told them 'Please, we ask you not to end the cease-fire. Let it continue,'"<br /></blockquote>Pour l'instant :<br /><ul><li>350 personnes sont mortes à Gaza et le Hamas parle d'une quinzaine de morts du côté des civils, mais la propagande est déjà en marche et les morts de civils vont augmenter.<br /></li><li>Les pays arabes demandent aux Hamas de reconclure une trêve avec Israël, mais il n'est pas sûr que ces derniers acceptent. Il faudra voir l'état de la situation après l'offensive terrestre qui devrait commencer cette nuit.</li><li>Les Israéliens s'attendent à une attaque du côté du Hezbollah. Cette fois-ci ils risquent de riposter directement en Syrie.</li><li>Les Israéliens s'attendent à recevoir environ 200 roquettes par jour provenant de Gaza dans les prochains jours lorsque le Hamas sera réorganisé.<br /></li></ul>De son côté, le Hamas se sent joué par Abbas et les Égyptien, et les commentaires provenant de Ramalah qui annoncent que l'OLP <a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1230111721802&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull">serait prêt à reprendre le contrôle de la bande de Gaza</a> ne font que les renforcer dans ce sentiment.<br /><br />Les tracts, des appels téléphoniques personnalisés en arabe ont été faits aux résidents de Gaza leur demandant de s'éloigner des miliciens du Hamas et de endroits où ils stockent des armes.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-41183776825401740302008-09-11T16:58:00.004-04:002008-09-11T17:06:28.172-04:00Le paradoxe entre le texte et la photo<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCld7g5sAKKLtYdvwgi_5om2lJGbqHnIU_VNAQnRRlqX4U5omsuLyhKRy6Qc90gHyf3GKzvC7YdZfdwXwr0oxVDvhhl_IgVXx54fBh8Ur6OaM0Tt40LSg9Y_WHNosmJgKDeDqhJIyoPgY/s1600-h/h_4_ill_820055_nic2003060905450.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCld7g5sAKKLtYdvwgi_5om2lJGbqHnIU_VNAQnRRlqX4U5omsuLyhKRy6Qc90gHyf3GKzvC7YdZfdwXwr0oxVDvhhl_IgVXx54fBh8Ur6OaM0Tt40LSg9Y_WHNosmJgKDeDqhJIyoPgY/s320/h_4_ill_820055_nic2003060905450.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5244871765721413714" border="0" /></a><br /><br />Incroyable la différence entre la photo ci-dessus et le texte <a href="http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/09/11/une-ong-israelienne-accuse-des-colons-d-annexions-sauvages_1094325_3218.html#ens_id=1094330&xtor=RSS-3208">ici</a><br /><br />Ça sent le travail, le foin, la foi. Dans quelques années peut-être qu'ils auront fait verdir ces collines désertiques autour d'eux et qu'ils auront des routes asphaltées, des maisons avec l'eau courante... et peut-être même des voitures ou des tracteurs ;-)<br />Peut-être aussi qu'ils auront été expulsés et que ces collines désertiques le resteront.<br /><br /><script src="http://digg.com/tools/diggthis.js" type="text/javascript"></script>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-53712168817724601112008-04-18T10:24:00.004-04:002008-04-18T11:16:23.310-04:00Le vrai langage de l'OLP, Abbas, et KaddafiCertains se demandent pourquoi les Israéliens n'arrivent pas à faire confiance aux Palestiniens ? Après tout, puisqu'ils sont les plus forts c'est à eux de faire les premières douloureuses concessions. Voici, quelques éléments (il en existe des milliers d'autres) qui peuvent expliquer le manque de confiance et l'extrême prudence des Israéliens.<br /><br />D'abord un extrait du discours de l'ambassadeur de l'OLP au Liban :<br /><br />“Just last week, the PLO ambassador to Lebanon Abbas Zaki restated the PLO's aim of destroying Israel in an interview with Lebanese television. In Zaki's words, ‘The PLO... has not changed its platform even one iota.’ That platform, to destroy Israel in stages, remains the objective of the PLO. He continued, 'In light of the weakness of the Arab nation and the lack of values, and in light of the American control over the world, the PLO proceeds through phases, without changing its strategy. Let me tell you, when the ideology of Israel collapses, and we take, at least, Jerusalem, the Israeli ideology will collapse in its entirety, and we will begin to progress with our own ideology, Allah willing, and drive them out of all of Palestine.’”—Caroline Glick, quoting the PLO ambassador to Lebanon, Abbas Zaki, to highlight the misguided Israeli assumption that Fatah would eventually transform the PLO and Palestinian society from a “terror-supporting society to a terror-combating society.” (Jerusalem Post, April 14)<br /><br />Vous comprenez mieux la différence entre ce qui est dit dans les médias pour consommation en occident et les vrais objectifs des Palestiniens. On peut se fermer les yeux, dire qu'il ne voulait pas vraiment dire cela, mais à un moment il faut être juste lucide, écouter l'autre camp et le prendre au sérieux même si ça fait peur.<br /><br />Maintenant regardons un peu ce que fait le "gentil" Abbas ce grand "modéré" :<br /><br />On the eve of the anniversary of the horrific 2002 Passover massacre in Netanya's Park Hotel, Palestinian Authority president Mahmoud Abbas has delivered a stinging reminder that "moderacy" on the Palestinian side is a relative term.<br /><br />The Jerusalem Post reports that the Al Quds Mark of Honor, the PLO's highest medal, will be given to two female terrorists who helped kill Israelis.<br /><br />Ahlam Tamimi, a Hamas-linked terrorist in prison for assisting the suicide bomber who killed at least six people in the Sbarro restaurant in Jerusalem, and Amra Muna, who seduced Ophir Rahum over the Internet and then lured him to Ramallah to be murdered, will be awarded the medal.<br /><br />Conferring the Al Quds Mark of Honor is decided at the discretion of the Palestinian Authority's president, and he alone has the final say when choosing the Palestinians to be honored with the medal.<br /><br />It is highly unlikely that this appalling story will be covered by the mainstream media, which regularly describes Abbas as a "moderate". While this may be true in comparison with the absolute fanaticism of Hamas, this incident is yet another demonstration of how the media is too quick to cast Palestinian leaders in these terms.<br /><br />Abbas, as recently as February, did not rule out returning to the path of armed "resistance" against Israel and took pride in the fact that he had been the first to fire on Israel and that his organization had trained Hezbollah. This, in addition to his history of Holocaust denial.<br /><br /><br />Sympa Abbas non ? Je pense que c'est vraiment quelqu'un à qui on peut faire confiance.<br /><br />Et maintenant un peu de Kaddafi. Lui veut raser Israël, ou du moins supprimer toutes velléités d'indépendance du peuple Juif en Israël. Par contre, il fait un super discours qui fait frémir et rire jaune les petits dictateurs de la ligue arabe. Il s'appuie sur une logique implacable que beaucoup de supporter de la cause palestinienne devrait méditer.<br /><br /><p></p><embed src="http://www.liveleak.com/e/a86_1207226154" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="370" width="450"></embed><p><br /><br /></p>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-80843522750676190372008-03-23T21:50:00.003-04:002008-03-23T21:56:45.921-04:00Parodie de lettreLettre du Premier ministre, Ehud Olmert, au Secrétaire général de<br />l'ONU, Ban Ki-Moon<br />16 mars 2008 - Par Jonat<br /><br />Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, nous<br />nous soumettons. Oui, nous<br /><br />acceptons vos demandes, nous nous plions à vos exigences, ainsi qu'aux<br />appels de tous les chefs d'État qui depuis le début du conflit israélo-palestinien nous réclament d'être équitables, et nous enjoignent à ne pas répondre de manière disproportionnée.<br /><br />C'est pourquoi nous avons décidé d'accéder à vos injonctions, de respecter l'équilibre de cette guerre, la mesure de nos frappes, de façon proportionnée et équitable, mesure pour mesure.<br /><br />Dorénavant, Monsieur le Secrétaire Général et Messieurs les Ministres<br />des Affaires étrangères, les habitants de Sderot et Ashkelon seront<br />fournis en missiles « Grad » et roquettes « Qassam ».<br /><br />Chaque frappe gazaouite aura une réponse identique depuis la ville où<br />le missile est tombé, de la même façon : sans cibler, à l'aveuglette,<br />en direction des centres-villes de Gaza. Oeil pour oeil et dent pour<br />dent.<br /><br />Nous fournirons aussi bien sûr, selon vos demandes incessantes, aux<br />habitants de Jérusalem des kalachnikovs, histoire de faire quelques<br />descentes dans les universités et écoles coraniques des environs, nous<br />choisirons aussi les plus jeunes, ne vous inquiétez pas - nous<br />resterons proportionnés !<br /><br />À Tel-Aviv, j'ai pensé aussi à distribuer des ceintures explosives,<br />qu'en pensez-vous ? Est-ce en accord avec vos instructions ? Je<br />veillerai à ce qu'ils soient bien étoffés en TNT et, j'allais oublier<br />- désolé, on les garnira de clous, pour faire le plus de morts et de<br />blessés possible, et respecter ainsi l'équilibre de la réplique !<br /><br />Ensuite, nous choisirons des discothèques, des restaurants, des<br />autobus, des marchés, etc. on trouvera, pas d'inquiétude Monsieur le<br />Secrétaire Général, je demanderai aux habitants de n'actionner leurs<br />ceintures explosives qu'en présence de civils, et dans des lieux<br />bondés de monde, où l'on peut trouver des familles entières de<br />préférence, femmes et enfants, respectant ainsi la symétrie des<br />attaques.<br /><br />Dans le Nord, les villes comme Qiryat Shemona et Haïfa, seront<br />pourvues de missiles « Katioucha », et nous respecterons bien<br />évidemment l'escalade de l'armement, nous tirerons des missiles<br />semblables aux leurs, et dans les grandes villes du Liban, bien<br />entendu !<br /><br />Voilà, en somme nous ajusterons nos répliques en fonction des armes<br />et des lieux choisis par les Palestiniens, pour ne pas risquer d'être<br />démesurés conformément à votre appréciation. Et espérons qu'ainsi nous<br />puissions trouver grâce à vos yeux, et aux yeux du monde.<br /><br />La seule inquiétude que j'ai, en vous écrivant cette lettre, c'est<br />que je ne puisse trouver un seul Israélien qui veuille bien obéir à<br />mes ordres, que la population israélienne ne veuille se faire exploser<br />au milieu de femmes et d'enfants, qu'ils ne veuillent se soumettre à<br />nos instructions de mitrailler des jeunes étudiants assis devant leur<br />livre à étudier sagement le sourire au lèvre, que personne ne soit<br />capable de tirer un missile « Grad », « Katioucha » ou « Qassam » -<br />appelez ça comme vous voudrez - en risquant de les faire exploser dans<br />des jardins d'enfants.<br /><br />Mais je vais essayer, je vous le promets, je vais les inciter à<br />respecter la proportion des répliques, dans une guerre qu'ils n'ont<br />pas voulue. Que voulez-vous, les Juifs ne sont même pas capables de<br />donner une réponse adaptée à une telle situation, si simple à vos<br />yeux. Alors au risque de vous décevoir, Monsieur Ban Ki-Moon, nous<br />allons avoir du mal à faire cette sale guerre qui est, me semble-t-il,<br />la vôtre.<br /><br />Je vous prie d'agréer, Monsieur le Secrétaire général des Nations<br />Unies, l'expression de mon profond respect.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-36496526030873635592008-02-14T09:10:00.010-05:002008-02-26T10:22:38.239-05:00Ouf, Assud est làJe ne sais pas si vous avez suivi toutes les péripéties des programmes pour enfants de la télévision du Hamas, mais, comme vous vous le rappelez peut-être, <a href="http://bidji.blogspot.com/2007/07/farfour-est-morte.html">Farfour (la souris),</a> avait été tuée par un israélien mais heureusement Nahoul (je ne me rappelle plus quel animal c'était) l'avait remplacé pour la plus grandes joies des enfants palestiniens.<br /><br />Pas de chance, il semblerait que Nahoul soit une nouvelle victime de ces assassins d'israéliens, mais tout n'est pas perdu, les petits palestiniens ont une nouvelle mascotte le lapin Assud.<br /><br />Assud est un lapin très sympathique mais il veut manger les Juifs... Toujours aussi subtil l'embrigadement des enfants.<br /><br />Un petit peu de télévision palestinienne maintenant<br /><br /><embed src="http://www.youtube.com/v/v6d2hTjUtMc" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="350" width="425"></embed><br /><span style="font-size:78%;">Assud le lapin islamiste</span>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-15878127010656358582008-02-13T03:21:00.008-05:002009-01-01T08:32:33.724-05:00Retour des Israéliens à Gaza ?Ci-dessous une très intéressante analyse. Malheureusement, je crois, qu'une fois de plus, Israël après une victoire sur le terrain ne pourra pas gérer le prolongement politique.<br /><br />La solution n'est pas dans une reprise en main de la bande de Gaza par le Fatah. L'OLP se gardera bien de saisir cette opportunité, par peur de prendre ses responsabilités et surtout par calcul politique. En effet, il est plus intéressant pour l'OLP de mettre Israël en mauvaise posture (le vilain occupant) que de gérer un territoire et sa population.<br /><br />La meilleure solution pour Israël serait de rendre Gaza à l'Égypte qui par "solidarité arabe" devra aider les populations locales et pallier à l'arrêt d'envoi de carburant, d'électricité, de nourriture, etc. provenant d'Israël. On arrêterait au passage une incongruité dans laquelle Israël se trouve en étant le seul pays au monde à fournir de l'électricité et de l'aide humanitaire à un pays qui le bombarde 365 jours par an. Imaginons le Québec continuer d'envoyer des vivres et à soigner dans des hôpitaux de Montréal des habitants d'Ottawa qui enverraient 2 500 roquettes et obus par an sur Gatineau.<br />AB*<br /><br /><br />Une operation majeure est inéluctable à Gaza (info # 011202/8) [Analyse]<br />Par Jean Tsadik © Metula News Agency<br /><br />J’étais dimanche dernier à Sdérot quand le ministre israélien de la Défense, M. Ehoud Barak, y est venu faire un état des lieux. Il a répété aux officiels de la ville les grandes lignes de la stratégie de Tsahal afin de réduire les tirs de Qassam sur le Néguev occidental : des actions ponctuelles et ciblées contre les lanceurs de ces roquettes, leurs commanditaires, ainsi que contre les ateliers de fabrication et les entrepôts de stockage.<br /><br />Partout où le ministre se rendait, il était accueilli par une population exaspérée, qui lui répétait que "sa" conception ne fonctionnait pas, que les tirs et les destructions ne diminuaient pas mais qu’ils augmentaient, au contraire. J’ai vu, à cette occasion, le désarroi d’Ehoud Barak, j’ai vu – fait extrêmement rare sur le visage de cet iceman -, qu’au contact des habitants sinistrés, sa conception évoluait.<br /><br />Depuis, les Sdérotins et les havérim (camarades) des kibboutzim voisins ont entrepris des actions spectaculaires en vue de sensibiliser le reste de la population israélienne. Ils ont ainsi bloqué des autoroutes et la ceinture de contournement de Tel-Aviv. Leur message : "Sdérot c’est Tel-Aviv !". Et on ne peut pas leur donner tort : si une seule roquette explosait sur le Goush Dan, la métropole et sa banlieue, en provenance de Qalkilya, par exemple, l’armée investirait le même jour cette cité de Cisjordanie. Les gens de Sdérot sont venus dire à leurs compatriotes du centre du pays, qu’ils devaient être logés à la même enseigne, que ce qui n’est pas supportable à Tel-Aviv ne l’est pas non plus chez eux.<br /><br />Je ne saurai dire pour combien a compté la révolte des Sdérotins, mais à la tête de l’Etat et de l’armée, la décision de réinvestir Gaza est prise. A moins d’un arrêt inattendu des tirs de roquettes sur les agglomérations du Néguev, Tsahal va se livrer à une opération militaire majeure à Gaza. L’armée est prête, ce n’est plus qu’une question de jours, de semaines, tout au plus et de conditions météorologiques. Il serait sage d’attendre un peu afin que les engins lourds ne s’engluent pas dans les sables détrempés de la bande côtière. Mais si d’aventure un Qassam ou un obus de mortier tuait des civils israéliens avant que les conditions les plus favorables ne soient réunies, l’IDF passerait à l’assaut, sans attendre le soleil.<br /><br />Ehoud Olmert, en visite officielle à Berlin, s’emploie à recevoir le soutien de Madame Merkel, en Allemagne et au sein de l’Union Européenne pour la reconquête de Gaza. Il rencontre de l’entendement. Barak va se rendre en Turquie pour persuader le gouvernement ottoman, mais surtout les chefs de l’armée, que l’Etat hébreu n’a plus le choix, qu’il ne peut plus composer avec les atteintes grandissantes des Qassam contre sa population, ni avec la menace rampante que font peser les chefs du califat auto déclaré de Gaza sur le Sud de son pays.<br /><br />Tout ceci posé, cela ne sera pas une guerre joyeuse. Gaza est un bourbier, même lorsqu’il n’y pleut pas. On n’y compte peut-être pas un million et demi de personnes, comme mentionné dans un récent recensement publié par l’Autorité Palestinienne, mais, même si les chiffres revisités par Sami El Soudi, faisant état de 900 000 à un million d’individus, sont exacts, les combats auront lieu dans un territoire d’une densité considérable.<br /><br />Stratégiquement parlant, la réoccupation de la bande est vraiment un pis aller : parce que les quelque 11 000 miliciens islamistes ont eu tout le temps nécessaire pour se préparer à l’invasion annoncée, pour s’armer en conséquence et pour truffer le terrain de charges explosives enfouies, de pièges et d’autres surprises désagréables. Tsahal va perdre des hommes dans l’affaire, et l’on pleurera à nouveau dans les chaumières de Galilée et les gratte-ciels de Jérusalem, de Tel-Aviv et de Haïfa. Il ne faut toutefois pas exagérer l’ampleur des pertes à venir : l’armée a dressé des plans intelligents, économes en vies humaines, y compris au sujet des victimes civiles collatérales. Elle est adéquatement équipée et dispose d’avantages qualitatifs et quantitatifs conséquents. S’il est vrai que les combats dans les ruelles minuscules des camps de réfugiés seront périlleux pour les assaillants, les miliciens islamistes auront le désavantage de devoir s’engager dans un combat qui n’est pas fait pour eux. Ce sont des cellules formées pour les actes terroristes et pour les coups de poing, mais qui ne pèseront pas lourd, face à une armée aguerrie, lors d’une bataille durant laquelle ils auront un territoire à défendre.<br /><br />A Tsahal, la charge de l’efficacité et de la rapidité : un conflit qui s’étirerait générerait de grosses vagues de protestations au sein du monde arabo-musulman ainsi qu’un élan de sympathie dans le monde libre. A Tsahal, aussi, d’épargner au maximum les civils, si Israël ne veut pas voir des images déchirantes pavoiser la une des media et du Net. Les media sont demandeurs de ces photos et les Palestiniens sont passés maîtres dans le domaine de la victimisation.<br /><br />Dans les faits, tactiquement, le gouvernement de Jérusalem a le choix entre trois variantes d’intervention, de la plus limitée à la réoccupation totale de la bande. Israël pourrait n’occuper "qu’une" section de sécurité, de six à sept kilomètres de profondeur, à mesurer de la frontière, dans le centre et le Nord de la bande. Six à sept kilomètres, c’est la distance que parcourent le 80% des roquettes aux mains des terroristes islamistes. Les avantages : une opération limitée et rapide, et éviter les charges légales incombant à l’occupant en cas de réoccupation générale. Les points faibles : le maintien du Hamas et de son arsenal, et la poursuite des tirs, quoique réduits en nombre, sur le Néguev.<br /><br />Seconde variante : la réoccupation de la Voie Philadelphie, la frontière entre Gaza et l’Egypte. Une opération d’un jour ou deux. Cela aurait le mérite d’assécher les approvisionnements en armes et en munitions de la Résistance islamique, mais les tirs de Qassam se poursuivraient plusieurs mois durant, avant que la pénurie ne donne ses fruits.<br /><br />Troisième possibilité : la réoccupation globale de la bande de Gaza. Israël redeviendrait l’occupant d’un territoire qu’elle a eu tant de mal à abandonner en 2006, avec, à charge pour elle, de pourvoir à l’approvisionnement en nourriture, en énergie, les services de santé publique et la sécurité des habitants. Pour ce faire, Tsahal devrait conserver, en permanence, entre 15 et 30 000 militaires stationnés dans le territoire réoccupé, et prévoir les budgets de cette politique en conséquence.<br /><br />L’avantage de la troisième hypothèse, c’est qu’elle permettrait à l’Etat hébreu de neutraliser durablement les organisations terroristes ayant juré sa perte et s’y employant. Cette variante est, par ailleurs, la seule qui assurerait aux habitants de Sdérot un niveau de sécurité satisfaisant.<br /><br />Je viens de mentionner "un niveau de sécurité satisfaisant" et me garderai bien de parler du seuil "zéro Qassams". Car, quelle que soit l’option que choisira le cabinet Olmert, il est de mon devoir d’informateur de rappeler à nos lecteurs que, lorsque nous occupions Gaza, des tunnels de contrebande étaient actifs sous la Voie Philadelphie, des assassinats d’habitants des implantations d’alors et des coups de main contre les soldats étaient fréquents, de même que des Qassams s’abattaient déjà sur Sdérot.<br /><br />Faute de rêver à une bande de Gaza totalement pacifiée, ce qui n’est dans les cordes de personne, l’on peut tout de même envisager une amélioration de la sécurité, relativement à la période agitée 1998-2006. Ce n’est pas que Tsahal aurait découvert des solutions miracles, même si elle dispose de quelques moyens qu’elle n’avait pas en 2006. Non, ce qui a changé, c’est que durant l’occupation précédente, l’autorité théoriquement en charge de la bande était le Fatah, avec lequel Israël est signataire de nombreux accords limitant le recours à la force. Aujourd’hui, par contraste, tout ce qui tient un fusil à Gaza est un ennemi déclaré d’Israël et personne, à part en Syrie et en Iran, ne regretterait sérieusement que l’IDF s’active à démanteler, au fond, les diverses succursales des Frères musulmans qui ont pris le pouvoir à Gaza.<br /><br />Ce raisonnement nous amène tout naturellement à une autre constatation : Israël, si elle souhaite que sa future opération militaire ait un effet durable, doit soigneusement réfléchir à son prolongement politique. Car il est un axiome qui a été trop souvent laissé pour compte lors des guerres d’Israël – souvent des guerres imposées, des conflits pour sa seule survie – c’est celui qui engage un Etat belligérant à conceptualiser et à agir en faveur d’une issue politique à tout engagement militaire. Faute de réaliser cet effort, les Israéliens ont meilleur temps de préserver leurs soldats, de s’habituer à voir les Qassams tomber sur Sdérot et de se faire une raison.<br /><br />Cette prolongation politique existe. Elle nous permettrait de prévoir un séjour limité dans le temps à Gaza, ce qui enchanterait l’état-major. A l’armée, alors, de faire son boulot, d’appréhender les leaders islamistes, les cadres des groupes armés, et de détruire les stocks d’armes et de munitions, ainsi que les infrastructures terroristes.<br /><br />Ensuite, ensuite il faudra songer à passer le témoin à l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas. Graduellement, certes, dans la mesure de sa capacité et de sa volonté à imposer la sécurité générale sur le territoire débarrassé des fanatiques. Je pense à une transmission échelonnée et conditionnelle des pouvoirs, des devoirs et des privilèges, en s’assurant que l’AP projette clairement, à Gaza, un système en route vers la proclamation d’un Etat palestinien pacifique évoluant au côté d’Israël.<br /><br />Même si Abou R’dayna – cet arafatien indécrottable - criera au massacre durant l’opération à venir, pour le Fatah, elle coïnciderait avec une aubaine inespérée de récupérer Gaza. Un acte en tous points nécessaire, si Abbas et Fayyad entendent sérieusement construire leur pays. Et ils sont totalement conscients de ce que le Hamas ne leur cédera jamais sa place de son plein gré, la Djihad ne connaissant des boîtes à vitesses que la marche avant.<br /><br />Mais il s’agit également d’un acte inévitable si Olmert et Cie sont authentiques quand ils négocient avec Abbas et les Américains l’érection de l’Etat de Palestine. Dans la situation présente, il est clair qu’Israël ne sacrifiera pas ses soldats pour l’avenir de la Palestine, mais bien pour ramener la sécurité à laquelle ils ont droit à ses administrés. Il est tout aussi clair que l’Etat hébreu aura grand intérêt à demeurer à Gaza le moins longtemps possible, et que, si les dirigeants du Fatah font preuve d’un minimum d’intelligence et de clairvoyance et, accessoirement, de sincérité, ils coopéreront avec Jérusalem afin de faire le meilleur usage de ce cadeau inespéré.<br /><br />L’idéal serait qu’un contingent, un peu plus que symbolique, de l’AP participe, au côté de Tsahal, à la reconquista de Gaza. En fin de compte, c’est l’AP qui en a été chassée par le sort des armes. Je ne sais si ce "coup de main" intéresse les Israéliens et si Abbas possède le courage et la capacité de le tenter, je sais uniquement que l’affichage officiel de la convergence d’intérêts officieuse ferait avancer la cause de la paix, sur la Carte Routière, plus que toutes les palabres qui ont été échangées à ce jour.<br /><br />De toutes manières, même si personne, hors de la Ména, n’en parlera aujourd’hui, le retrait d’Israël de Gaza passera par un accord avec Ramallah, c’est inévitable, à moins d’envisager de gérer, sur le long terme, la vie d’un million de Palestiniens hostiles, ou de transférer Gaza à l’Egypte, qui n’en veut surtout pas.<br /><br />On peut même envisager, une fois que le califat islamique aura été soigneusement déboulonné, l’envoi d’une force européenne et/ou américaine pour aider Abbas à maintenir l’ordre à Gaza. Ce, à la condition sine qua non, à négocier, que le mandat de ce contingent soit limité dans la durée, et que son renouvellement nécessite l’accord, formel et conjoint, de l’AP et d’Israël. Si ce mécanisme n’existait pas, il faudrait renoncer à cette force, face au risque de voir, post-mortem, le rêve sanglant du porte-avions de Yasser Arafat se réaliser à Gaza : imaginez que des terroristes bombardent Sdérot, et qu’Israël soit privée de l’exercice de sa légitime défense par la crainte de blesser un soldat français ou allemand stationné à Bet Khanoun. Imaginez que ce scénario cauchemardesque se répète jour après jour, et que les Palestiniens se mettent à bombarder Ashkelon et Ashdod…<br /><br />Mais avant de mettre en branle la prolongation politique de l’opération de Tsahal, il faut encore qu’elle se produise. Ainsi que je l’ai écrit, elle est désormais inéluctable ; elle est ce que les Israéliens doivent à leurs compatriotes de Sdérot et des kibboutzim, même si, vue de l’angle d’un tacticien, elle n’aura rien d’une promenade de santé.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-79529481025820668152008-01-30T03:14:00.001-05:002008-02-26T10:23:49.050-05:00On pourrait en rire si ce n'était pas si tristeUne belle leçon de communications publiques de la part des Palestiniens et nouveau flop des spins doctors israéliens (voir l'analyse ci-dessous).<br />Aussi, cette superbe photo qui s'est retrouvée dans de nombreux quotidiens et sites web de nouvelles. Où l'on montre des députés du Hamas siéger dans le noir à lumière de bougie... alors qu'il fait grand soleil à l'extérieur<br />AB*<br /><br /><div align="center"><img src="http://www.honestreporting.com/a/images/communiques/upload1/hamascandelight.jpg" alt="[]" height="345" width="409" /><br /></div><br /><br />LIGHTS [OFF]. CAMERA. ACTION.<br />Amir Mizroch<br />Jerusalem Post, January 24, 2008<br /><br /> As the clock struck 8 p.m. this past Sunday night, prime time in the Middle East and Europe for TV news broadcasts, the Al Jazeera satellite TV network opened its top-of-the-hour news bulletin with a live scene from Gaza City. The footage was powerful and unforgettable: thousands of people gathered to light candles in a Gaza City plunged into darkness. The possibility that Hamas itself had switched off the lights in the densely populated city to create the impression of an urgent humanitarian crisis was likely not considered by many watching the broadcast.<br /><br /> The Israeli decision over the weekend to reduce shipments of industrial diesel fuel to the Gaza power station, still fresh in the minds of worldwide viewers, was presumably seen overwhelmingly as the cause of the outage. Never mind the fact that Israel's Ruttenberg power station in Ashkelon was still streaming electricity into Gaza and that there had been no Israeli action that shut the city's lights off. Never mind the fact that the sun began setting over Gaza by 6 p.m., and that the Strip had been totally dark for over an hour before the central news shows began at 8 p.m. The lights in Gaza were shut off sometime between 7 p.m. and 8 p.m. and a candlelight protest was organized.<br /><br /> The Qatari satellite channel was not the only one to broadcast a live feed from Gaza that night. "Gaza in Darkness" was also the headline above the opening shot of both major Israeli TV news broadcasts at 8 p.m.with both Channels 2 and 10 showing wide-angle shots of a dark Gaza City.<br /><br /> Meanwhile, in Jerusalem, the Foreign Ministry's public diplomacy team was frantically trying to get its own "money shot." In the absence of Kassam rockets landing in Sderot (Hamas had stopped firing at Sderot so the Palestinians would be in sole possession of the visual narrative), the team was hoping to send a TV crew out to the Ashkelon power plant to show that Israel had not shut down power to Gaza. "We even thought of putting a big 'Gaza' sign on one of the main switches, and show how [the switch] was still up," says one of the ministry's PR men.<br /><br /> What happened next is a classic example not only of Israeli bureaucratic buffoonery, but a sad indication that not much has been learned and implemented since the Second Lebanon War exposed how dire the need is for a unified communications apparatus as a tool in fighting modern wars.<br /><br /> Ilan Shtulman, a Foreign Ministry public diplomacy official...called up the Defense Ministry, and four hours after the first call was made to the electric company, the Foreign Ministry finally got approval to send a TV crew to the power plant to film evidence that Israel hadn't turned off the switch and that the Gaza blackout had a different source. Too latethe Gaza "money shot" was all over the place, even on YouTube.… "The Foreign Ministry explains government decisions, it doesn't make them. How can they expect us to effectively explain government policy if we're not part of the decision-making process, if we're out of the loop?" a hasbara official says.<br /><br /> What is lacking, other hasbara officials say, is interagency cooperation.… The Foreign Ministry was not given prior warning of the measures to be executed against Gaza on Sunday morning. The ministry's PR team first learned about Israel's reduction in the supply of industrial diesel to Hamas-controlled Gaza through the local media. The PR team then contacted Defense Ministry officials for more information, as calls from foreign correspondents were starting to stream in.<br /><br /> The Defense Ministry had made no decision to prepare the Foreign Ministry for the possible (read: expected) media frenzy that was sure to follow the Israeli action. The Defense Ministry, staffed by hardened ex-generals and other security men, does not put much stock in hasbara, seeing guns and mortars as much more influential than images and sound bites.<br /><br /> Aryeh Mekel, former Israeli Consul in New York and now the Foreign Ministry's spokesman for the foreign press, began formulating a response and speaking to the international media on Sunday evening. He started with the major wire services: AP, Reuters and AFP. The message: The diesel reduction had nothing to do with the outage in Gaza City, as Gaza gets 70 percent of its electricity from Israeli power lines and those were still sending power through; the Defense Ministry was convinced that Hamas was faking the scene of a darkened Gaza City (why was Gaza City blacked out? Because that's where the lights are concentratedblack out Gaza City and people will see it for miles.)<br /><br /> The Foreign Ministry team started refining its message.… Next, Mekel and his team made sure that all 97 of Israel's embassies and consulates scattered across the globe received a document containing the messages the Jerusalem team had formulated. But it was Sunday, and in most countries, offices were closed.<br /><br /> By the time the embassy staff walked into their offices on Monday morning, they would have a document with talking points ready for them. But in the intervening 12 hours, the images of the candlelight protest and darkened Gaza City, both in video footage and photo stills, were left unchallenged on all major TV networks, news Web sites, Internet forums and Monday's newspapersincluding Israeli ones. …<br /><br /> What is obvious is that Hamas was thinking on its feet, being proactive, initiating campaigns tailor-made for powerful media images and taking full advantage of the opportunities that presented themselves. Hamas knew that as of Sunday morning, Israel was reducing the amount of industrial diesel being shipped to the Gaza Strip. Hamas also knew that the industrial diesel being withheld would not have an immediate effect on the flow of electricity into Gaza. It would take several days for the Gaza power station to run out of diesel and switch off power in Gaza Citybut these facts were easily glossed over with images of human suffering.<br /><br /> The Foreign Ministry believes that Hamas choreographed both the candlelight protest and the blackout in Gaza, and is looking to prove it. …<br /><br /> Speaking to the Jerusalem Post Tuesday evening, Mekel's voice sounded a bit hoarse, and he had a light cough. Mekel did a lot of talking Sunday through Tuesday, conveying the messages he was largely responsible for constructing. He spoke at least once to almost every large foreign media outlet in the first 24 hours of the crisis. But, as even he admits, Israel was reacting to the message of the initial blackout images and the story of Israel's "culpability" in darkening Gaza that had ruled the airwaves since Sunday night. Trying his best to undermine the power of those images, Mekel was fighting a valiant but uphill battle. …<br /><br /> In the final analysis, there has been only limited progress on integrating Israeli public diplomacy interests in the big decision-making picture, despite the recent findings of several committees that this lack of coordination damages Israel's ability to attain strategic goals. The government's decision of July 2007 to establish a National Communications Authority under the auspices of the Prime Minister's Office remains just that: a decision, without any operable, tangible measures undertaken.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-29741306416735042242007-07-05T04:28:00.007-04:002008-02-26T10:24:26.523-05:00Farfour est morte<embed src="http://www.youtube.com/v/TrieBhaGgHM" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent" height="350" width="425"></embed><br /><span style="font-size:78%;">Farfour la souris islamiste</span><br /><br />La petite souris qui ressemblait un peu à Mickey et qui demandait à des enfants d'âge préscolaire palestiniens de tuer des Israéliens est morte (ou est partie dans la prison des sales Juifs) lors du dernier show... Heureusement la grande propagande haineuse continue sur la télévision palestinienne.<br />À noter dans le film ci-dessus que sur le drapeau israélien il n'y a même pas d'étoile de David.<br />Rigolo aussi l'histoire des Juifs qui ont "pris" Tel Al-Rabi.<br /><br /><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://shinymind.com/blog/images/tel_aviv.jpg" alt="" border="0" /><br /><br />Ci-dessus une photo de Tel Al Rabi couverte de fleurs et de palmiers quand "elle appartenait aux Palestiniens"<br /><br /><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px;" src="http://image.guim.co.uk/sys-images/Travel/Pix/pictures/2007/11/06/TelAvivAlamy4.jpg" alt="" border="0" /><br /><br />Tel Al-rabi aujourd'hui<br /><br />FARFOUR DIES IN LAST EPISODE(Jerusalem) Hamas-affiliated Al-Aksa TV, June 29, broadcast the last episode of its weekly children’s show featuring “Farfour,” a Mickey Mouse look-alike who made worldwide headlines preaching Islamic domination and armed struggle against Israel to youngsters. In the final skit, Farfour was beaten to death by an actor posing as an Israeli official trying to buy Farfour’s land. At one point, Farfour called the Israeli a terrorist. (Jerusalem Post, June 29)Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-66619518002988713922007-04-13T10:29:00.000-04:002007-04-13T10:50:17.620-04:00Une guerre de nouveau possible au Liban ?Si l'ONU n'applique pas la résolution 1701, on risque de voir une nouvelle guerre entre le Hezbollah et Israël l'été prochain.<br />On l'a vu, avec les marins britanniques, l'Iran a pu démontrer à ses alliés libanais (et ailleurs) que les occidentaux ne bougeront pas si on kidnappe leurs soldats. Ils peuvent penser qu'israël ne repartira pas en guerre en cas de capture de ses soldats si les occidentaux font pression sur eux et si les médias occidentaux "travaillent" les opinions publiques comme ils l'ont fait l'été dernier.<br />Cette guerre pourrait être bien pire car il est possible cette fois-ci qu'Israël fasse déborder le conflit vers la Syrie pour arrêter la fourniture d'armes.<br />AB*<br />Ci-dessous un extrait d'un article du correspondant libanais de Menapress qui remet les pendules à l'heure.<br />----------------------------------------------------------------------------<br />Les prosyriens veulent la guerre, les autres préfèrent le Liban (info # 011304/7) [Analyse] Par Michaël Béhé à Beyrouth © <a href="http://menapress.com/" target="blank">Metula News Agency</a><br /><br />(...) Dimanche dernier Sayyed Nasrallah, le Secrétaire général du Hezbollah, avait fait un discours fleuve dont les points d’orgue étaient l’incapacité du Liban à se défendre seul contre Israël et l’illégitimité du gouvernement ainsi que du parlement. Le Dr. Samir Geagea, le chef des FL, membre du courant du 14 mars et du gouvernement, a tenu mardi à lui répondre point par point. Voici, pour terminer mon papier, quelques morceaux éclairants de sa mise au point :<br />"Hassan Nasrallah veut convaincre tout le monde que l’Etat est incapable d’assumer les tâches qui lui incombent au Liban. Il commence son discours en affirmant, en effet, que l’Etat qui permet que le Liban soit envahi et que sa capitale soit occupée n’est pas un Etat. Il veut parler bien sûr de l’Etat de 1982, en faisant semblant d’ignorer que cet Etat était exsangue du fait de l’existence de groupes palestiniens armés qui spoliaient ses prérogatives. Et ce sont ces groupes qui ont été la cause de la décision d’Israël d’envahir le Liban et de parvenir jusqu’à sa capitale, alors que de 1949 à 1969, Israël n’avait jamais envahi le Liban ni atteint sa capitale.".<br /><br />A propos du blocage du parlement : "Sayyed Hassan et ceux qui sont avec lui considèrent que la Chambre est illégitime. Ils pensent que seul le président de la Chambre est légitime. Voilà pourquoi ils estiment qu’il n’est pas nécessaire de convoquer les députés…".<br /><br />Sayyed Hassan, vous êtes devenu un fardeau pour nous : "Sayyed Nasrallah affirme que la solution passe par le recours à l’opinion des gens. Je lui pose la question : le 12 juillet 2006, a-t-il demandé leur avis aux gens avant de capturer des soldats israéliens et de provoquer une guerre qui a coûté plus de 1 000 morts et dix à quinze milliards de pertes ? (…)<br /><br />Il nous demande de retourner aux urnes. Nous l’avions fait, le 14 mars. Puis aux élections de 2005, puis les 14 février. Il n’a jamais rien accepté. Qui nous dit que cette fois-ci il accepterait ? Non. Nous ne jouerons pas à ce jeu avec Sayyed Hassan, car il ne respecte pas la règle de ce jeu.<br /><br />Il dit qu’en 2000, lorsqu’il a commencé à être question du retrait israélien, des articles de presse ont laissé entendre que ce retrait signifierait la fin du Hezbollah car il lui retirerait la cause de son existence, comme si le motif de notre existence se limitait à un territoire occupé ici ou là.<br /><br />Quelle est donc la cause de votre existence ? Ce n’est pas le territoire occupé ? En fait, Sayyed Hassan, nous connaissons depuis longtemps la cause de votre existence, mais nous attendions que la vérité apparaisse avec le temps. Mais c’est vous qui la dites. Nous savons que vous voulez libérer toute la Palestine et jeter les juifs à la mer, comme le dit tous les jours Ahmadinejad. Vous voulez aussi poursuivre le djihad et chasser les Américains de chaque recoin du monde islamique, du Maghreb jusqu’à l’Indonésie, non seulement militairement, mais aussi politiquement, économiquement et culturellement. Vous voulez libérer la Tchétchénie et puis, ultérieurement, récupérer l’Andalousie et puis après, vous verrez ce que vous ferez du reste du monde !<br /><br />Ce que vous dites est donc vrai. Il reste que les Libanais n’ont rien à voir avec cela. Vous croyez dans la théorie de la grande oumma et vous voulez combattre en son nom. Vous pouvez le faire tout seul, mais pas sur le dos du peuple libanais. Le Liban est une entité indépendante en soi. Il ne vous est pas possible d’entraîner le peuple libanais dans la guerre ou dans la paix quand vous le décidez. Aujourd’hui, vous prétendez être une résistance. Mais plus de la moitié du peuple libanais ne veut pas de votre résistance ni des objectifs qui sont les vôtres. Nous n’acceptons pas que le Hezbollah se rende maître de notre destin, de celui de nos enfants et de notre patrie. Nous construisons et le Hezbollah détruit. Je vous le dis franchement, Sayyed Hassan, vous êtes devenu un fardeau pour nous.<br /><br />Au nom d’une grande partie du peuple libanais, je dis que nous ne voulons plus de guerres désormais. Nous ne voulons plus de groupes armés hors de l’Etat. Nous ne voulons plus d’aventurisme. Il ne faut pas perdre l’espoir. Le Hezbollah va à l’encontre de l’histoire. Voilà pourquoi il ne pourra pas continuer ainsi".Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-15010517927022668862007-04-09T13:10:00.000-04:002007-04-13T10:29:31.162-04:00Ce qui est admissible par le Comité des droits de l'homme de l'ONU et ce qui ne l'est pasOn sait que cette institution de l'ONU sert presque uniquement de tribune pour villipender Israël et obtenir le plus grand nombre de condamnations contre ce pays.<br />En fait Israël est historiquement le pays qui a été le plus condamné pour des violations des droits de l'homme. C'est même le champion toute catégorie de la condamnation, bien avant la Chine de Mao, la Russie de Staline, le Chili de Pinochet, la Lybie de Kaddafi, l'Iran des Ayattolah, l'Irak de Saddam, etc. Oui, vous avez bien lu...<br /><br />Ci-dessous une vidéo qui illustre bien le problème lorsqu'un représentant d'une ONG se fait ramasser par le président de la commission.<br /><br /><embed src="http://www.youtube.com/v/BMEw0lZ3k_Y" width="425" height="350" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent"></embed><br /><span style="font-size:78%;">Hillel Neuer le 23 mars 2007 à l'ONU</span>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-86942219125467423392007-04-05T06:37:00.000-04:002007-04-05T06:47:12.776-04:00Beaucoup d'optimismeCi-dessous, l'article de Lapid, paru dans le Jerusalem Post, nous offre un petit bol d'air d'optimisme et certains diront de naïveté. Mais bon, malgré la menace de l'Iran et du Hezbollah, les troupes syriennes qui s'amassent à la frontière, un gouvernement que presque plus aucun Israélien ne soutient, il faut reconnaître qu'Israël a fait du chemin depuis 60 ans.<br />AB*<br /><br /><a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1173879246416&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull" target="blank">Vive la difference</a><br />By YOSEF (TOMMY) LAPID<br /><br />Amidst the despondency and doldrums engulfing us, we ought to ask ourselves if we haven't perhaps lost our perspective. We started out our national career - if I am not mistaken - as a tiny, miserable, threatened, isolated, destitute and sparsely populated country. Once, when a ship with flour was delayed in arriving, we were almost left without bread. Inflation wreaked havoc with the economy. Sallah Shabati was living in a tent. Don't even ask. Some might call it nostalgia. That there is no point in looking back 60 years in retrospect. <br /><br />Okay. So let's look just 40 years back. When the Six Day War had just ended, after our brilliant victory, the Arab leaders gathered in Khartoum and published their three noes: no to negotiations with Israel, no to recognition of Israel, no to peace with Israel. And that was when we were willing to return all the occupied territories in return for peace. "I'm waiting for a phone call," Dayan said; but no one called. <br /><br />Last week, the heads of the Arab countries gathered in Riyadh and sent us a message: Yes to negotiations with Israel, yes to recognition of Israel, yes to peace with Israel. True, they posed conditions that we cannot accept. Every negotiation starts with conditions that neither side can accept. But those unable to see the large - no, huge - difference between Khartoum and Riyadh do not understand the difference between the world then and today. <br /><br />When the Czech rifle was the IDF's chief weapon, did anyone in Israel ever think, envision, dream that Israel would export military technology, not to Zimbabwe, but to the United States? When oranges were Israel's chief export, could anyone have foreseen that Israel would become a hi-tech superpower? When the state's first finance minister, Eliezer Kaplan, begged American Jews to send a few million dollars because the national coffers were empty, did we dare hope that one day our exports would exceed our imports and that foreign companies would invest in Israel to the tune of $24 billion a year? That inflation would drop to zero? Or that Israeli companies would open farms in Egypt and factories in Jordan? Who even imagined peace with Egypt or Jordan? <br /><br />Yes, yes, I know. I know all the sarcastic reactions to my outpouring of Zionism. But just the same, one has to admit that despite the poverty at the bottom and the corruption at the top, despite the mistakes and failures in the Second Lebanon War, and despite the dangers posed to us from Iran, we perhaps should admit that life in Israel has never been better, that the vast majority of the population eats better, dresses better, lives better, travels farther, has more leisure time and feels better than in the past. <br /><br />I am aware that an article of this kind is more suited to Independence Day than to Pessah. But I don't have the patience to wait until then because I am sick and tired of hearing the whining and wailing of the naysayers, the bitterness of the satiated citizenry, the self-hatred of the cynical media and the defeatist contempt for all that is good and beautiful in our lives. It is sad that it takes courage today to write about all that is good and beautiful in our lives.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-79514577788742354932007-04-01T14:28:00.000-04:002007-04-05T06:48:04.129-04:00Et voilà le travail...<a href="http://www.cyberpresse.ca/article/20070321/CPOPINIONS/703210662&SearchID=73276753034045" traget="blank">Écoles juives,écoles grecques</a><br />Lysiane Gagnon<br />La Presse, le 21 mars 2007<br /><br />Tiens, tiens, le chat est sorti du sac et il ne se passe rien. Pas un mot, pas une réaction.<br /><br />Vous souvient-il, lecteur, du gigantesque tollé qu'avait suscité, en janvier 2005, la décision du gouvernement Charest de financer à 100% les écoles privées juives? C'était le scandale du siècle, on en parle encore.<br /><br />Vous souvient-il, lecteur, que cette décision reposait sur un précédent? En 1978, le gouvernement Lévesque avait octroyé le même statut à deux écoles privées grecques. Les Juifs ne faisaient que s'engouffrer dans une porte déjà ouverte depuis 27 ans, mais ce qui passait dans le cas des Grecs ne passait pas pour eux. Sous les opprobres et les hurlements de l'opinion publique, le gouvernement Charest battit en retraite.<br /><br />Or, qu'apprend-on cette semaine? Les écoles privées grecques viennent de voir leurs privilèges reconduits. Elles resteront financées à 100%.<br /><br />La Presse, jeudi 15 mars, page A-16: «Les écoles privées grecques de Laval vont continuer à être subventionnées, contrairement à ce qui avait été annoncé l'an dernier. C'est le ministère de l'Éducation qui a fait pression sur la Commission scolaire de Laval pour qu'elle prolonge les ententes la liant aux écoles grecques jusqu'en 2008.»<br /><br />La Commission scolaire de Montréal aurait-elle aussi prolongé l'entente, mais dans le cas de Laval, c'est du ministère qu'est venue la pression. «La communauté grecque nous a sensibilisés» (sic), de dire la porte-parole du ministre.<br /><br />Tiens, tiens, et cela se produit au beau milieu de la campagne électorale, alors que les libéraux tentent de reprendre au PQ le comté de Laurier-Dorion (l'un des bastions de la communauté grecque longtemps détenu par Christos Sirros).<br /><br />Cela ressemble fort à une petite manoeuvre électoraliste pour faire plaisir à la communauté grecque, mais le pire, c'est le «deux poids, deux mesures». On finance à 100% les écoles grecques depuis près de trente ans, personne ne crie. Mais quand on pense à octroyer le même statut à des écoles juives, tout le monde déchire sa chemise, on parle d'accointances honteuses, de privilège acheté, de puissance occulte, bref c'est un autre complot juif.<br /><br />Dans notre folklore politique, cet incident - une banale erreur politique qui a été démesurément grossie et a donné lieu, sur le web et ailleurs, à un déluge de propos antisémites - est encore considéré comme l'une des pires bourdes du gouvernement Charest<br /><br />Cette semaine, on apprend que les écoles grecques gardent les privilèges que demandaient les écoles juives. Et personne ne réagit. Double standard<br /><br />J'ai toujours été opposée à au financement public intégral des écoles religieuses privées, quelles qu'elles soient. Mais là n'est pas la question. On parle ici d'équité. Or, le cas des écoles grecques est beaucoup moins défendable que celui des écoles juives.<br /><br />Ces dernières ont été fondées, on le sait, parce que les Juifs, même ceux qui à l'époque voulaient s'y intégrer, étaient exclus du secteur catholique et renvoyés aux écoles protestantes. L'histoire est de leur côté. Qui plus est, contrairement aux écoles juives, dont les standards académiques sont exceptionnellement élevés, le mini-réseau scolaire grec semble en très piètre état.<br /><br />Dans les écoles grecques de Laval, 22 des 102 enseignants n'avaient pas de permis d'enseigner l'an dernier. Il y a quelques années, un dirigeant de l'école Socrate a été accusé d'avoir effectué pour 24000$ d'appels érotiques et en juin 2005, ses enseignants faisaient grève faute d'avoir été payés. À l'école Démosthène, le nombre d'élèves a fondu de moitié en huit ans. Selon la Commission consultative de l'enseignement privé, la communauté hellénique, titulaire du permis de ces écoles, a un déficit accumulé dépassant 10 millions$, et son taux d'endettement serait de 976%.<br /><br />Mais surtout, les écoles grecques n'ont même pas respecté leurs engagements. En échange des subventions, elles devaient s'engager à mettre sur pied des programmes d'intégration de leurs élèves à la majorité française. Avec, on présume, quelque obligation de résultat<br /><br />Or, après 30 ans, alors que la communauté juive est extraordinairement bilingue (tous ses jeunes le sont et le réseau privé juif enseigne intensivement le français), la communauté grecque reste fortement anglicisée, et la moitié des jeunes se dirigent vers l'école anglaise une fois sortis de l'école grecque. En 2005 déjà, la CSDM laissait savoir qu'aucune activité conjointe n'avait été organisée avec l'école Socrate depuis des années, et cela semblait être aussi le cas de l'école Démosthène à Laval.<br /><br />Deux poids, deux mesuresAlain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-82970525940836081242007-03-22T11:10:00.000-04:002007-03-22T11:12:27.764-04:00Ma chanson de la journée...1973, l'image est un peu pourrie, la fin de la chanson est coupée, mais les solos de guitares sont trop drôles.<br /><br /><embed src="http://www.youtube.com/v/Pj9Rs56u8YY" width="425" height="350" type="application/x-shockwave-flash" wmode="transparent"></embed>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-5768595721441702592007-03-22T10:03:00.000-04:002007-03-22T10:05:59.818-04:00Depuis qu'il y a un embargo les Palestiniens reçoivent... plus d'aide financières !Autant regarder les faits plutôt que d'écouter la propagande :<br /><br />AID TO PALESTINIANS ROSE IN 2006—(Jerusalem) Despite the international embargo on aid to the PA since Hamas came to power a year ago, significantly more aid was delivered to the Palestinians in 2006 than in 2005, according to official figures from the UN, U.S. European Union and International Monetary Fund. Instead of going to the PA, much of the money was given directly to individuals or through independent agencies like the World Food Program. The IMF and the UN say the Palestinians received $1.2 billion in aid and budgetary support in 2006, about $300 per capita, compared with $1 billion in 2005. While the U.S. and the EU have led the boycott, they, too, provided more aid to the Palestinians in 2006 than 2005. Washington increased its aid to $468 million in 2006, from $400 million in 2005. (New York Times, March 21).Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-20287026992474849532007-02-13T11:13:00.000-05:002007-03-22T16:50:13.556-04:00Droit dans le murÀ lire : <a href="http://www.ledevoir.com/2007/02/12/130847.html" target="_blank">Ambiguïté créatrice</a> de François Brousseau<br /><br />Une analyse de plus qui demande aux Israéliens de faire comme s’ils n’entendaient pas que le Hamas veut les rayer de la carte. On sait où cette politique a déjà mené avec Arafat : droit dans un mur.<br /><br />Une paix ne peut pas se bâtir sur des demis vérités ou des menaces d’éradication. Arafat faisait son travail de communications subtilement en parlant de paix aux médias occidentaux et de guerre et de martyrs aux médias arabes.<br /><br />À la différence d’Arafat, on ne peut pas accuser le Hamas d’hypocrisie ni aux journalistes de ne pas faire leur boulot de traduction ou de revue de presse de base. Le Hamas se refuse à reconnaître la légitimité et le droit d’existence de l’état d’Israël (pardon, de l’entité sioniste) sur tous les tons et dans toutes les langues. Comme Québécois, je n’accepterais pas que dans une discussion sur l’avenir du Québec on ne reconnaisse pas mon existence ou ma légitimité ou seulement de facto. Et je ne voie pas comment, en répondant par du « pragmatisme » ou de la « diplomatie » je pourrais amener une quelconque évolution de l’autre alors que je ne ferais que lui confirmer mon inexistence. <br /><br />Le droit du peuple juif à l’autodétermination n’est pas l’objectif de la négociation mais son début. Si on ne reconnaît pas que les Juifs forment un peuple ni leur légitimité sur cette terre, la discussion peut s’arrêter là. Parce qu’en ne reconnaissant pas l’autre, on s’oblige à parler tout seul. C’est vrai que cela peut être « créatif » mais seulement si le but c’est de créer l’autisme. <br /><br />Les dernières contorsions du Hamas à la Mecque ne servent qu’à sauver son gouvernement, en espérant que les Européens brisent son isolement en ouvrant de nouveau les robinets financiers. La France est déjà à moitié convaincue, (qui s’en étonnerait ?), et Douste Blazy ne demande qu’un autre petit pas pour redevenir le champion de la cause palestinienne. Abbas semblent avoir gagné plusieurs points en mettant le Hamas au pied du mur et en grignotant un peu de terrain dans son gouvernement. Si l’argent n’arrive pas, il aura le beau jeu de montrer l’incapacité du Hamas à gouverner ou à gagner la moindre légitimité sur la scène internationale.<br /><br />Quand à la paix quelque soit le type d’accord, Israël devrait exiger que l’ensemble des pays signataires fassent approuver l’entente par leur population dans une large proportion. Ce scénario obligerait les Palestiniens, pour avoir la paix, à procéder à un virage à 180 degrés dans le ton et les contenus diffusés dans leurs quotidiens, leurs clips vidéos, leurs journaux télévisés, leurs émission pour enfants et leur manuels scolaires pour faire accepter la légitimité de l’état d’Israël. Seul ce travail considérable parviendrait peut-être à modifier les mentalités palestiniennes et à faire accepter ce qui leur semble pour l’instant inacceptable.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-7611221701696979122006-12-28T11:21:00.000-05:002007-03-22T19:10:35.298-04:00Je suis une nullité comme journaliste...... mais comment se fait-il que je sache ce qui passe en Israël ou dans les territoires Palestiniens plusieurs mois avant les "Grands" médias français ?<br /><br />Est-ce qu'ils ne lisent pas les journaux israéliens ou les médias arabes ? Est-ce qu'ils ne connaissent pas les blogs les plus sérieux ? Est-ce qu'il ne parlent pas à 2 ou 3 personnes sur place ?Je vous l'écrivais début novembre dernier (et la nouvelle datée déjà de quelque semaines) et soudainement, <a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-849966@51-755926,0.html" target="_blank">Le Monde</a> et <a href="http://www.liberation.fr/actualite/monde/225634.FR.php" target="_blank">Liberation</a> se réveillent et nous apprennent qu'Israël et l'Egypte arment les forces de Abbas. Ils vont peut-être bientôt nous apprendre que des troupes d'élites palestiniennes entraînées par les Américains et les Britanniques sont aussi transférées à partir de la Jordanie et de la Judée Samarie... whouaaah le scoop.<br /><br />Les français sont d'ailleurs tellement mal informés qu'ils n'y croient pas (voir les réactions aux articles) et Libération prend d'ailleurs bien soin de répéter que du côté palestinien on dément cette information dès fois que ça casse la pensée unique qui règne sur le sujet. De son côté, Le Monde fait encore mieux en faisant disparaître le lien vers l'article de sa page d'accueil et de sa page Proche-Orient. Bon, il ne faut pas trop pavoiser quand même parce que chez nous au Québec il va falloir encore attendre deux jours pour avoir l'info dans Le Devoir ou La Presse.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-42370645137468633592006-12-27T11:32:00.000-05:002007-03-20T20:25:03.594-04:00On va reparler d'Israël et des Palestiniens bientôtDepuis quelques semaines on parle peu du conflit au Proche-Orient mais cela devrait changer bientôt car Israël va être en position difficile sur le plan médiatique et diplomatique.- Sur le plan médiatique on devrait revoir trés bientôt des articles et des reportages présentant Israël comme un pays d'assassins d'enfant. En effet aprés quelques semaines de "trêve" qui se sont soldés par plus de 50 attaques de Kassam sur Israël (qu'est-ce que ça aurait été s'il n'y avait pas eu de trêve et quelques blessés dont personne n'a parlé même s'il s'agit d'enfant), <a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1164881985627&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull)-">la demande Abbas de recommencer des négociations loin des médias</a>. Les Palestiniens, du moins ceux qui sont prêts à reconnaître Israël, essaient toujours de contourner la feuille de route du quartet et del l'ONU pour la bonne raison que ce document, qui est un calendrier précis, contraint les Palestiniens à une chose qu'ils ne veulent ou ne peuvent pas faire soit : "Fin de la terreur et de la violence, normalisation de la vie des Palestiniens, mise en place d'institutions palestiniennes, jusqu'en mai 2003. Au cours de la première phase, les Palestiniens mettent un terme immédiat et inconditionnel à la violence, conformément aux étapes suivantes : cette action devra s'accompagner de mesures de soutien prises par Israël." (<a href="http://www.fmes-france.net/IMG/pdf/03_05_07_-_feuille_de_route_quartet_po_-_onu_cs.pdf">Pour lire le texte complet </a>)Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-80190538387072066112006-12-18T20:34:00.000-05:002007-03-22T19:16:17.265-04:00Les modérés gagnent les élections en IranAvant de vous réjouir en lisant <a href="http://www.lefigaro.fr/international/20061218.FIG000000291_iran_revers_electoral_pour_le_president_ahmadinejad.html" target="_blank">les différents articles de la presse francophone </a>qui soulignent le revers subi par les "ultraconservateurs", il faudrait peut-être savoir que finalement les "modérés" et les "conservateurs" c'est bonnets blancs et blancs bonnets en Iran.<br /><br />Rafsandjani avait déjà menacé de rayer Israël de la carte et cela bien avant Almadinajad "le conservateur". Mais à cette époque les États-Unis et l'Europe n'avait pas encore de contentieux grave avec l'Iran alors cette déclarations ainsi que toutes les précédentes faites par les mollahs iraniens concernant le sort réservé à Israël n'avaient, comme par hasard, pas été publiées dans les médias.<br /><br />Voici un extrait tiré de <a href="http://www.iran-resist.org/article404" target="_blank">Iran Resist</a> où l'on apprend que L’homme fort de la République Islamique, Rafsandjani a réaffirmé vendredi la détermination de l’Iran à poursuivre son programme nucléaire quel que soit la pression de l’Occident.« Nous poursuivrons nos efforts pour défendre nos droits indéniables à la technologie nucléaire », a dit Rafasandjani dans son prêche à la prière de vendredi, diffusé en direct à la radio d’Etat. Il a mis en garde les pays occidentaux contre toute décision hostile à l’Iran lors de la prochaine réunion de l’AIEA prévue le 19 septembre 2005. « La réunion du Conseil des Gouverneurs approche. S'ils (les Occidentaux) font preuve de maladresse en prenant des décisions injustes et mettent en application leurs menaces, le peuple iranien ne sera pas seul à en payer le prix. Ceux qui auront participé à une telle décision en paieront aussi le prix », a averti Rafsandjani.<br /><br />Le 14 décembre 2001 lors de la « Journée de Jérusalem », Shimon Pérès avait protesté auprès de la communauté internationale devant « des propos à vous glacer le sang et qui ne laisse aucun doute sur la haine de la République Islamique envers Israël et sur son objectif déclaré de le détruire ».<br />Rafsanjani avait déclaré que le jour approchait où le monde musulman possèderait des armes nucléaires : « Ce jour-là, la stratégie de l'Ouest sera caduque, car une unique bombe atomique a le pouvoir de complètement détruire Israël, alors qu'une contre-attaque israélienne ne peut causer que des dégâts mineurs au monde musulman ».Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-3605297584680462752006-12-15T13:31:00.000-05:002007-03-22T11:08:56.188-04:00Excusez-moi d'être lourd...Je sais je me répète mais ci-dessous voici un extrait de <a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-845933@51-755926,0.html">l'article du Monde </a>d'aujourd'hui :" M. Haniyeh, qui rentrait d'une tournée dans plusieurs pays musulmans, était resté bloqué, jeudi, durant près de huit heures, au terminal frontalier de Rafah, côté égyptien. Israël refusait de le laisser passer dans la bande de Gaza avec des millions de dollars collectés dans des capitales étrangères, notamment à Téhéran. L'incident a déclenché des affrontements entre partisans du Hamas et du Fatah, et le convoi de M. Haniyeh a été la cible de coups de feu."<br />Les journalistes de l'AFP sont les rois de l'esbrouffe. Quand je lis le paragraphe ci-dessus je ne comprend rien tellement les causes et les conséquences sont tordues.Cela fonctionne comme cela : " Israël refusait de le laisser passer (Hanyeh) dans la bande de Gaza avec des millions de dollars..." DONC "L'incident a déclenché des affrontements entre partisans du Hamas et du Fatah..." Ça ressemble à un cours de la logique donné par James Baker : "L'Irak est instable DONC je demande aux Israéliens de rendre le Golan aux Syriens !! "ou la logique de la "rue arabe" : "Nous sommes humilés, les occidentaux nous volent notre pétrole DONC je cours mettre une bombe à Tel Aviv !!!"<br /><br />Ce n'est pas parce que les israéliens ont empêché Hanyeh d'entrer avec quelques valises de dollars que la Hamas et le Fatah se sont tirés dessus. C'est parce que le Fatah ne voulait pas que Hanyeh entre à Gaza DONC les force du Hamas se sont battus contre le Fatah pour protéger la vie de leur chef. Mais il semble impossible pour Le Monde et l'AFP :<br /><ul><li>De ne pas faire retombée n'importe quel acte de violence à Gaza sur la tête des Israéliens</li><li>De présenter le niveau de haine et de violence qui existe dans la société palestinienne.s </li><li>De prendre acte du degré de coopération dans cet incident entre le Fatah, Israël et l'Égypte pour déstabiliser le Hamas</li></ul><p>Alors on n'écrit n'importe quoi.</p>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-87989487836964163182006-12-15T09:33:00.000-05:002007-03-22T16:53:10.567-04:00La même histoire racontée de façon complètement différente2 versions :<br /><ul><li><a href="http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1164881894733&pagename=JPost%2FJPArticle%2FShowFull" target="_blank">La version du Jerusalem Post</a> </li><li>Celle des médias occidentaux francophones par exemple <a href="http://www.cyberpresse.ca/article/20061214/CPMONDE/61214085/5032/CPACTUALITES" target="_blank">La Presse</a> à Montréal </li></ul><br />Dans le premier on apporte des données factuelles sur les blessés et les pertes palestiniennnes causés par la bataille entre les forces du Hamas d'un côté et celles de Abbas et de l'Egypte de l'autre. On apprend même que le fils du premier ministre Hanye fait partie des blessés. La bataille paraît bien planifiée entre deux groupes de combattants qui tentent de prendre possession du point de la frontière, les uns pour empêcher Hanyeh d'entrer (ou l'éliminer) à Gaza et les autres pour lui ouvrir le passage.<br />On apprend que les observateurs européens, pris sous le feu, ont dû être évacués par les hommes de Abbas. On en apprend plus sur les raisons du voyage de Hanyeh à l'extérieur du pays et de ses relations avec le Soudan et l'Iran et sur son retour hâtif à Gaza en raison de l'assasinat des enfants d'un chef du Fatah et de la réponse du Fatah par l'assassinat d'un juge islamique du Hamas.<br /><br />Dans le deuxième on insiste sur le fait que Hanyeh est resté bloqué à la frontière à cause... des israéliens !! Pour expliquer ensuite que ce n'était pas lui qui était bloqué mais seulement les fonds qu'il essayé d'entrer frauduleusement à Gaza. On ne comprend pas trés bien pourquoi ensuite les hommes de Abbas se battent contre ceux du Hamas dans le terminal. Finalement, les membres du Hamas sont dépeint comme des "manifestants" exaspérées qui font un peu de casse par frustration. L'article insiste à la fin sur le fonctionnement du passage de Rafah, ce qui nous éclaire vraiment sur le sens de l'événement.<br /><br /> Ce matin (15 décembre) Manon Globensky sur Radio-Canada nous apprend soudainement que Hanyeh a été victime hier d'une tentative d'assassinat hier par les membres du Fatah Si elle avait lu la presse israélienne elle l'aurait pu le déduire hier et si elle avait lu <a href="http://www.menapress.com" target="_blank">l'article du palestinien Sami el Soudi</a>, que j'ai envoyé il y a deux jours, elle aurait pu même le prédire. AB*Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-89629710856940807372006-12-07T18:01:00.000-05:002007-03-20T21:59:51.235-04:00Sur l'air de je vous l'avez dit...<a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-843081@51-823016,0.html">Le rapport de Baker est tombé</a> , il contient à peu prés ce que j'écrivais il y a presque 1 mois.<br /><br />Ça peut se traduire ainsi : pour régler les problèmes en Irak, il va falloir qu'Israël fasse des concessions, pour le reste : "Nos valises sont prêtes". C'est logique, s'il y a un accord entre Israël et les pays Arabes, il est évident que les Shiites vont arrêter de massacrer les Sunnites et les Kurdes de se faire égorger par les deux autres. Il fallait y penser et moi, toujours aussi buté, qui n'avait pas vu le lien ;-)<br /><br />Pour le reste vous n'êtes pas obligé de lire le rapport en entier, car quoiqu'il soit d'écrit voilà ce qu'il va arriver (je m'essaie...) :<br /><ul><li>Les Américains vont partir rapidement d'Irak en laissant sur place un gouvernement qui va durer au plus 6 mois.- Après quelques mois de massacres internes un nouveau tyran, sûrement Shiite et allié de l'Iran et de la Syrie, va prendre le pouvoir et procéder à une vague de répression sans précédent, dont nous n'aurons plus les bilans quotidiens à la télé. </li><li>La France va pouvoir redevenir le premier partenaire commercial de l'Irak. C'est Bouygues et Renault qui vont être contents.- Almadinajad va passer son temps à dire sur la télévision iranienne qu'il a botté le cul des Américains (avec raison)</li><li>Le Liban va repasser sous la coupe syrienne mais cette fois c'est le Hezbollah qui va tirer les ficelles et pas seulement le clan sunnite des Harriri.- Aprés leur victoire l'Iran et la Syrie risquent de se brouiller. L'iran n'aura plus besoin de la Syrie pour armer les insurgrés irakiens et le Hezbollah est un proxy parfait pour faire régner l'ordre islamique à Beyrouth.</li><li>Au Québec on peut se préparer à une nouvelle vague d'immigrés libanais.</li><li>Israël va se faire démonter l'épaule pour négocier avec le Hamas sous le feu des kassams et rendre les hauteurs du Golan aux Syriens sous les feu des katyoushas du Hezbollah lancées à chaque moment opportun de la négociation. - Les Israéliens vont avoir hâte que les Américains quittent l'Irak car il n'y aura plus grand-chose alors à négocier sur leur dos.- Les dirigeants arabes vont mal dormir craignant l'Iran plus qu'Israël.</li><li>Les turcs vont devoir confirmer leur camp.<br /></li></ul><p>Questions en suspend :</p><ul><li>Est-ce que l'on va protéger les Kurdes où les laisser crever comme les autres ?</li><li>Quand est-ce que les Américains, et cette fois certainement pas seuls, devront revenir sur le terrain pour l'Iran ? Car après cette victoire on peut être sûr que les Mollahs n'en resteront pas là.<br /></li></ul><p>J'attends vos pronostics...<a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-843081@51-823016,0.html"></p></a>Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-45796309396813653882006-12-07T11:01:00.000-05:002007-03-20T20:49:12.664-04:00Le Hezbollah se réarme... ah bon ?Ces informations sont disponibles dans les médias israéliens depuis plusieurs semaines en présentant des preuves formelles du gouvernement malgré ce qu'essaye de nous faire croire "le journaliste" du Monde. On va enfin parler en occident et surtout dans la francophonie du réarmement massif du Hezbollah. Je suis sûr que la crise du Liban, où la France est partie prenante en soutenant le gouvernement Siniora, plus que le rapport de l'ONU est la raison pour laquelle cette nouvelle fait soudainement la une des journaux français. Pour arrêter cette entrée d'armes massive la France va réagir de façon décisive en menaçant une fois de plus Israël de descendre ses avion s'ils continuent de survoler le Liban ;-)<br /><br />Un extrait de<a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-843017@51-759824,0.html"> l'article du Monde<br /></a>"Voilà un beau "trou noir"", confirme un responsable militaire onusien, selon lequel "ni la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), ni l'armée libanaise ne pénètrent dans les camps (de réfugiés) palestiniens", y compris dans la zone d'opération de la Finul. "On sait que c'est plein d'armes", poursuit le fonctionnaire, qui assure que "l'absence d'étanchéité de la frontière est un secret de Polichinelle" Selon Daniel Carmon, ambassadeur adjoint d'Israël à l'ONU, "c'est un véritable trafic d'armes". "Le problème, c'est que le gouvernement libanais n'a pas demandé à l'ONU de garder sa frontière", ajoute-t-il. Depuis le cessez-le-feu, le 14 août, les Israéliens n'ont cessé d'affirmer que le Hezbollah se réarmait, sans fournir aucune preuve formelle. L'armée affirme également que les combattants hezbollahis ont repris position à la frontière sous l'apparence de Libanais ordinaires. Israël justifie le survol par son aviation du territoire libanais par le fait que la frontière avec la Syrie est, selon lui, totalement poreuse."Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5833059718489249960.post-85770732376185622222006-12-02T21:53:00.000-05:002007-03-22T19:14:03.719-04:00Manifestation anti SinioraIl est vraiment difficile de comprendre la politique de la France au Liban. Elle garde un à la fois un ton ferme contre la Syrie, en refusant même un dialogue direct avec elle, tout en laissant ces supplétifs que sont le Hezbollah et les groupes palestiniens tenter le coup de force pour renverser le gouvernement. Enfin, elle refuse d'appliquer les résolution 1556 et 1701 leur permettraient d'agir en toutes légalités au désarmement de ces groupes. Je ne vais pas pleurer sur le <a href="http://liberation.fr/actualite/afp/index.FR.php#061016153212.5572526l.xml">gouvernement Siniora qui a annoncé fièrement qu'il serait le dernier gouvernement arabe à faire la paix avec Israël</a> mais laisser des groupes terroristes diriger le Liban n'arrangera en rien la situation de la région.<br /><br />Peut-être que la France joue la carte du <a href="http://www.mediarabe.info/spip.php?article162">général Aoun qui s'était réfugié en France </a> et qui après avoir été un allié d'Israël s'est uni au Hezbollah. Peut-être que la France espère garder grâce à lui une influence au Liban tout en étant sûr que le Liban reste hostile à Israël. C'est un pari risqué avec un tel homme et les groupes terroristes libanais qui ne prennent leurs ordres que de Damas ou de Téhéran.Alain Bidjeranohttp://www.blogger.com/profile/05477997785200800429noreply@blogger.com0